« TERRE
ET HUMANISME » :
NOTRE VISITE CHEZ DES AGROECOLOGUES ARDECHOIS
Le 19 juillet 2012, le site Bastamag publiait un article d'Agnès
Rousseaux et d'Ivan Du Roy, intitulé : « s'initier à
l'agroécologie : mode d'emploi ».
Cet article fait l'éloge d'une ferme expérimentale, le mas de
Beaulieu, de l'association « Terre et Humanisme », situé
en Ardèche sur la commune de Lablachère et qui existe depuis 1998.
La production du « mas de Beaulieu » n'aurait, avec 4
fois moins d'eau et sans recourir aux pesticides ni aux engrais
chimiques, rien à envier aux productions « classiques »,
c’est-à-dire intensives... Ce « véritable laboratoire des
techniques agroécologiques » produirait 2 tonnes de fruits et
légumes par an qui permettraient de préparer 5000 repas par an pour
les 175 stagiaires et 150 bénévoles.
Leur réussite serait tellement importante que « Terre et
Humanisme » commencerait à intervenir dans les lycées
agricoles. L'article se termine en affirmant que l'on peut aussi
apprendre à faire pousser des tomates en plein hiver sans source
d'énergie externe...
Il n'en fallait pas plus pour nous décider à aller visiter ce lieu
exceptionnel pour combler notre curiosité.
Le lundi 27 août à 10h00, le parking de la ferme est plein pour ce
jour de visite. Et effectivement, de l'autre côté de la route, la
parcelle est remplie de belles vignes comme le faisaient « les
anciens ».
Nous sommes une bonne vingtaine de personnes. L'accueil est
sympathique. On nous invite à nous asseoir à l'ombre sur des bancs
disposés en rond, où l’on nous offre à boire et des chapeaux
pour la balade dans le jardin.
Nous sommes reçus par deux salariés de TetH. Julie, une des
jardinières qui s'occupe du travail du sol, des semis, des plants,
des plantations, de la récolte des semences, et des transformations
et Alexandre, qui est responsable de la communication et du site web.
Ils invitent les visiteurs à se présenter et à expliquer en
quelques mots leurs motivations à venir visiter le site.
Beaucoup de gens se disent « curieux » et veulent voir
comment TetH s'y prend, comment ils règlent tel ou tel problème
(par exemple : la question de l'arrosage en cette période de
sécheresse, ou comment ils ont « revitalisé » le sol).
Quelques-uns parlent de leur jardin, mais personne ne semble vouloir
se lancer en agriculture (si ce n'est pour un jardin). Parmi les
visiteurs, les plus explicites sont aussi ceux qui feront le plus
d'interventions [en dehors de Afis 07]dans la visite, et déclarent
être partie prenante d'actions de solidarité avec des paysans dans
des pays pauvres (Indonésie ou Afrique).
Le responsable de la communication de l'association commence son
intervention de présentation de TetH.